La garde d’enfants universelle gratuite : idée radicale ou simple bon sens ?

Une évidence économique plus qu'une utopie

Pourquoi qualifier de « radical » ce qui relève du bon sens économique ? L’élection de Zohran Mamdani à New York illustre une prise de conscience croissante : la garde d’enfants universelle et gratuite n’est pas une lubie, mais une nécessité. Dans une société où le travail des femmes est essentiel à la croissance, permettre à toutes les familles d’accéder à des services de garde est logique à la fois sur le plan social et économique.

Un investissement collectif rentable

De nombreuses études montrent que chaque euro investi dans la petite enfance rapporte plusieurs fois sa valeur à long terme : amélioration des trajectoires éducatives, réduction de la pauvreté, hausse de la productivité et meilleure égalité entre les sexes. Ce type de politique publique n’est pas une dépense, mais un investissement structurant.

Un changement de paradigme nécessaire

Plutôt que de considérer ces mesures comme coûteuses, il conviendrait de les voir comme une refondation du contrat social. La véritable question n’est pas “peut-on se le permettre ?”, mais “peut-on encore s’en passer ?”. Le cas de New York rappelle qu’une société prospère repose sur l’accès universel à des services qui soutiennent le travail et la dignité des familles.

« Ce qui est qualifié de radical aujourd’hui sera considéré demain comme une évidence. »

Résumé de l’auteur

L’accès universel et gratuit à la garde d’enfants n’est pas une idée extrême, mais une exigence économique et sociale pour une société plus équitable et performante.

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LinkedIn · Laetitia Vitaud LinkedIn · Laetitia Vitaud — 2025-11-29

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